La Coronelle Girondine
(Coronella girondica)
Classe : Reptiles
Ordre : Squamates
Famille : Colubridés
Description
C’est une couleuvre de petite taille, elle mesure moins d’un mètre de longueur. La longueur totale de l’adulte est généralement comprise entre 50 et 80 cm. Le dimorphisme sexuel est marqué : les mâles sont plus petits que les femelles. La couleur générale du dos et des flancs est brune ou grise avec une série de tâches transversales sombres sur le corps, des tons rosés ou rougeâtres peuvent également être observés. La partie postérieure de la tête porte une tâche en forme de U, un bandeau sombre naît à la commissure de la gueule et se poursuit jusqu’à l’œil.
Habitat
C’est une espèce principalement méditérranéenne occidentale. Elle atteint la limite de son aire de répartition dans le département du Rhône et sur l’ile d’Oléron (17). On la trouve sur une grande partie du sud de la France jusque sur les petites îles méditerranéennes (ex : Porquerolles). C’est une espèce plutôt inféodée au climat chaud. Elle occupe un grand nombre d’habitats naturels de couvert arboré faible à moyen. Elle semble avoir des préférences pour des habitats secs et ouverts où la végétation est arbustive et éparse. On la trouve souvent sur le pourtour des habitations ou en zone périurbaine où elle trouve différents types de gîte. Elle apprécie les murets de pierres sèches et les tas de cailloux où elle chasse les lézards.
Comportement
La coronelle Girondine est active de mars à octobre et la période de reproduction à lieu en juin. Ovipare, les femelles pondent en moyenne 6 à 9 oeufs.
C’est une espèce très discrète avec des mœurs crépusculaires voire nocturnes notamment pendant les journées chaudes estivales. Il est courant de l’observer au début du printemps (mars) et à l’automne.
C’est une espèce généralement peu rapide dans sa fuite. L’espèce se nourrit principalement de lézards mais peut également inclure dans son régime alimentaire des petits micromammifères qu’elle chasse activement.
Statut
Les populations présentent en général des effectifs peu élevés. La lenteur de l’espèce suggère une faible capacité de déplacement et de dispersion des individus. Ces deux caractéristiques la rendent très vulnérable à une échelle locale. Son caractère anthropophile joue en sa défaveur car les zones périurbaines sont souvent sujettes à l’extension urbaine, aux aménagements et à la présence de prédateurs anthropiques comme les chats. Du fait de leur discrétion et l’absence d’études ciblées, l’état des populations et leurs évolutions sont inconnus. Elle n’est pas considérée comme menacée en PACA.